MARIE, DOUCE MUSE, LA SAGESSE AU FÉMININ
Cinq lettres qui estampillent d’angéliques minois,
les masques de candeur que revêt l’âme pure.
La poétesse réincarne une reine de Saba.
La galante reflète l’exotique créature.
La conception immaculée guide l’allure
qui cadence l’ondoiement de ton petit corps
au rythme de la valse: un, deux, trois…la gravure
d’une voile en plus à gréer grâce au boute-hors.
Tes sourires spontanés marquent la prophétie
d’instants festifs partagés dans la joie libre
que ton esprit délié offre aux amis,
tous privilégiés sur un chemin qui vibre.
Tu es le printemps du sage au féminin,
la Félicité du navigateur au vent,
forcé de larguer les amarres, nouveau destin,
maintenant que son coeur bat à tout venant.
Il a l’heur de se poser. Le temps s’échancre.
L’épicurien doit enfin tonner la passion,
la véhémence des doigts sur la plume. Plus d’ancre!
De toi, Marie, il est le fidèle Pygmalion.