LES MOTS SE DESSINENT EN TON SEIN
Petit carnet jaune que je lis sur toile bleue.
La couverture dos au ciel, les lignes fières face au sable.
Les mots doux glissent au goût de miel savoureux.
Un rayon de soleil caresse chacune de tes fables.
Les vagues déferlent, l’océan s’impose.
Auguste, Mère Nature nous guète et nous protège.
Chaque élément vital se complète en prose,
se réveille sur un fond de musique, de gai manège.
Ecouter ta force, courant d’eau qui tire,
toucher ta présence, la fraîcheur humide,
Goûter l’air pur de ton souffle d’émir,
observer les détails de ta fresque, l’Egide.
Dans tes bras, transportée, je me fonds.
Ton Royaume, réconfort, m’a tendu la main.
Chaque jour reconnaissance à ton nom.
Ta grandeur me fascine et me guide au loin.
Forêts tropicales, étendues de grains,
champs verdoyants, faune riche, unique.
Déserts arides et lacs sans fin.
Le tout vit, bouge, respire et s’embrique.