LE TRONC ROUGE
Les veines poussent vers l’épicentre et pénètrent la terre.
Elles soutiennent le corps qui s’élance dans le firmament.
Nonante degré, le trait sincère de l’équerre.
Glabre, le vent pratique sur toi son ébourgeonnement.
La balance de l’esprit traverse ton corps
qui saigne à l’éveil de la lune pleine.
Dense, tu es la force de vie, vide, la mort.
La robustesse naît de la fragile graine.
Avec beaucoup d’amour pour ta puissance.
Vénération de l’élément combustible.
Matérialisation de la conscience.
Maître de toi, logique inflexible.
Prendre soin de ton corps pour que l’esprit l’habite.
Que les actes escortent la pensée
et que l’équilibre que tu mérites
occupe ton existence sans paraphraser.