L’ASPIRATEUR AVALEUR DE FANTÔMES
J’ai toujours des petits fantômes autour de moi.
Le premier est gentil et me guide dans les bonnes actions.
Le second est méchant, ce qu’il me souffle est sournois.
Et le troisième, en colère, se fâche avec disproportion.
Quand le méchant et le colérique me titillent,
je vais chercher l’aspirateur, le « Brone ».
J’allume le moteur et comme si je lançais une torpille,
je dégaine le suceur et délimite ma zone.
Alors, armé de mon avaleur de fantômes,
tout à coup, elles ne m’approchent plus ces mauviettes.
Elles font bien moins les malignes face à ce binôme.
Je ne suis plus leur proie, c’est moi qui tiens la baguette.
Vrrrrouou. Vrrrrouou. Slurp ! Et voilà, j’en ai un.
Celui de la colère, le plus vil de tous.
Il me suit partout et a un mauvais parfum.
À cause de lui, mon cœur se courrouce.
Vrrrrouou. Vrrrrouou. Slurp ! C’en est fini du second.
Engloutis, gobés, ingurgités !
Ombres crétines, odieux bouffons.
Ha. Ha. Je vous ai eu zombies malfamés
Il ne reste alors plus que le gentil fantôme.
Celui-là, je le garde, il me rend bienveillant.
Apaisé, je me bonifie dans son royaume.
Celui de l’altruisme où le mal est absent !