LA SOUFFRANCE
Les doigts sur le clavier bien tempéré.
Souffrir est-il impératif à la vie?
La mélodie apaise le coeur blessé,
seule solution pour lutter à l’infini.
Le bagne choisi leste la culpabilité.
Tu ne sors point la tête vide
du labyrinthe, si joliment dessiné,
comme le manque d’eau dans climat aride.
Laisse moi respirer enfin un courant,
soulage l’esprit fatigué qui se meurt
face à l’étendue puissante de l’océan.
Ouvre-moi les portes qui mènent au bonheur.
A l’aide, je te crie.
Ces erreurs du passé que j’ai payées.
Ecoute-moi et oublie.
Depuis trop longtemps, elles m’ont écrasée.
La vie, éternel combat obligé,
au détriment du repos auquel j’aspire,
m’a ouvert ses secrets négligés
et à présent, le scénario tourne en satire.
Trop de souffrance pour le petit corps,
mais l’espérance, à jamais, subsiste.
Il crie haut et fort comme le ténor
et l’âme soupire sur l’oeuvre du mosaïste.