LA GOUTTE D’ACCEPTATION
Le robinet fermé n’abreuve point.
La terre asséchée ne se cultive plus.
La perte d’énergie, le manque enjoint.
Les doigts de la vie ont retrouvé le flux.
Le liquide transparent, père de toute goutte
hydrate la peau de l’humanité
qui puise l’eau. Les perles s’aboutent.
Pour y naviguer en toute loyauté.
Le stilligoutte compte les pleurs versés
par les cœurs déchirés, les âmes perdues
qui cherchent l’amour pour poétiser
le séjour terrestre l’expérience indue.
L’être sableux attend le passage du cours d’eau,
l’alluvion qui enrichit de ses sédiments.
Son cœur vide rêve du ruisseau
qui enrobe le sentier aride congrûment.
Une goutte suffit pour que les racines poussent
Le sol dur se résigne au processus.
Après avoir pardonné le cœur ne courrouce.
Et les sentiments, plus jamais, ne se mussent.
L’acceptation de ce qui est, a été…
et sera. L’acceptation de l’autre.
Intégration physique de la plaie pardonnée.
L’action de l’Amour pour tous, chacun Nôtre.