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LE PAYS BASQUE

LE PAYS BASQUE

Comment exprimer une telle terre de mystère?
Eden complexe de la perfection des couleurs,
des parfums, des lumières, des chants, lieu de prière.
Tu convertis le plus agnostique des dormeurs.

Les rayons de soleil illuminent l’océan
au petit matin lorsque l’aiguail brasille.
Ta pure noblesse laisse l’imaginaire béant
et reflète ton charme infini qui pétille.

Grottes de sorcières bordées de plantes sacrées,
champs de pommes pour le cidre euphorique.
Fermes de brebis pour le fromage vénéré.
Montagnes d’où le vautour s’élance, vol héroïque.

Ton peuple, à lui seul, charpente l’énigme.
La pureté de l’âme, la naïveté préservée.
L’intelligence des sens, et ses paradigmes
pour une discrétion totale, présence retirée.

Ta langue, connue que par toi, abrite l’arcane
de tes origines impénétrables, cachées
pour le commun des mortels. Seul le brahmane
connaît l’issu et la transmet comme Michée.

Tout ce que tu produis est authenticité.
L’aiguillon se cache dans le pommeau.
La sève coule encore du makila sculpté.
La vie accompagne le berger et le troupeau.

La musique, le chant, la danse, ébaudissent,
avec innocence, chacun de tes villages.
Leurs habitants se rassemblent, tous complices
du bonheur dans les maisons aux colombages.

Robustes, sculpturaux, bâtis comme les roches,
les hommes tapent la pelote, ganté ou non.
L’agressivité se dissout et ricoche
à toutes les allures contre le fronton.

Trois années merveilleuses au Pays Basque,
emplies d’obstacles, d’épreuves à franchir
pour découvrir le sens, enlever le masque;
mettre à nu l’âme et enfin reconstruire.

Je t’idolâtre et te garde pour toujours
dans un tiroir intérieur et confidentiel.
Avec sérénité, tu as corrigé le parcours
en me guidant tranquillement vers l’Essentiel.
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LE TRANSCENIC

LE TRANSCENIC

Une traversée d’Est en Ouest, les nuages bas,
le coeur triste, nostalgique de ta présence.
Le relief montueux s’impose sans toi,
sur un paysage proche de douce France.

La température, descendue, refroidit les extrémités.
Une myriade de questions lucides se bousculent.
Impulsivité non réfléchie, mon petit corps va payer.
L’excitation est de mise et les vibrations ondulent.

Le chemin me guide au loin, protégée par lui,
et aboutit, peu à peu, comme à son habitude,
dans un mystérieux, époustouflant Paradis;
véritable tableau de Magritte, en altitude.

Pins blancs, perroquets aux sonorités maories,
Merlin l’enchanteur s’y cache probablement.
Même les contes de fée, rêves des tous petits,
n’égalent ce précieux et idyllique instant.

Petits flots d’étendues lisses, vastes lacs,
entourés de montagnes aux sommets enneigés.
Plages de gravier disparate, en vrac,
achèvent la ballade en ces forêts inégalées.

Loin du chaos, d’une populasse fourmillante,
calme profond, harmonie des couleurs
sur fond de sonate, de nature puissante;
que de paix dans ce havre aux mille saveurs!

Merci la vie pour cette solitude riche.
Une palette lumineuse, prête à l’emploi,
pour composer, avec passion, cette oeuvre fétiche,
sur fond de toile, l’esprit et le coeur en émoi.
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NOSTALGIE EN FIN DE VOYAGE

NOSTALGIE EN FIN DE VOYAGE

Si j’avais un pinceau et une palette,
mille mélanges de couleurs, le bleu dominant,
mon pinceau danserait avec grâce du poète,
les mots se transformant en tableau fascinant.

Devant-moi, les pâturages tombent dans l’eau.
Le lac, pourvu de poissons faisant surface,
est arrêté par la colline. Pas de mot
pour décrire le chef d’oeuvre où je me prélasse.

Mon amour, une paire d’yeux ne suffit
pour apprécier pleinement le jardin d’Eden.
Sans toi, je me fane dans l’oubli,
de ce cadeau où chemin de vie me mène.

Dieu se loge dans la fraîcheur de la bise,
dans les mélodies vives de la nature.
Seule, je vois la lueur qui se tamise
et apprécie le goût de l’existence pure.

Te rappelles-tu les lagons sur la route,
qu’à deux nous avons admirés?
La danse des dauphins à travers toute.
Seuls, spectateurs privilégiés.

Au pied de l’arbre qui domine la plaine,
tu as posé le carré de tissus bleu.
La délicatesse annonçait l’étrenne.
Nos corps, enlacés, se joignirent en ces lieux.

Au bout de l’effort, les chutes dans la falaise.
Arrêt marqué pour l’écoute du corps.
Tu te posais, radieux comme une braise
serein, calme et le coeur à bâbord.

Des heures de marche, main dans la main,
les kangourous, amusés de nous voir peiner.
Sans jamais voir le bout du chemin
Contines sifflées comme de par le passé.

Le retour m’apeure et me rassure à la fois.
Plus de magie de l’enfant insouciant.
Plus d’aventure, l’excitation en moi se noie.
Mais toi dans l’attachement grandissant.

Mon foyer est là où se trouve l’amour,
C’est pourquoi je rentrerai bientôt.
Baume au coeur, le regard sur l’Adour.
Pour un avenir avec d’autres mots.
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PREMIER DE L’AN A SYDNEY

PREMIER DE L’AN A SYDNEY

Anachronique, irréel, la musique juive ondule.
Le nez picote à l’odeur de produits agressifs.
Dehors, nettoyage de rues festives, unité au pendule.
Nouvelle Année pour des moments authentiques et vifs.

L’amour à mes côtés sous des draps plissés, bleu lavande.
Le soleil nous appelle, un coin de ciel azur chapeaute.
Les oiseaux des villes piaillent sur les linges qui s’étendent.
Sydney se réveille, premier jour marquant une vie autre.
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UNE MATINÉE À MOANA

UNE MATINÉE À MOANA

Dans tout port le moineau m’accompagne,
petit être fragile présent à chacun de mes pas.
Calme du matin, éveil de la campagne,
rosée sur brindilles, tapis de larmes, reflets bas.

Shhht! Silence! La nature dort et la brume se lève.
Une paix, suave et immense, me traverse.
Les premiers rayons découvrent la vie. Sortez de vos rêves!
Le nouveau jour attend que son peuple le berce.

Une colonie de canards sauvages se posent sur l’eau.
Ils poussent des cris aux notes diverses.
La toile se dessine découvrant les névés tout de haut.
Un joyeux concert siffle. Le jour perce.

Le doigt immergé dans le miel de Manuka,
à la couleur ambre, onctueux, d’une douceur exquise.
Le plaisir comblé, prêt à chasser la proie
vers de nouveaux horizons à travers fraîcheur de banquise.
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AMOUR POUR GAZELLE REBELLE

AMOUR POUR GAZELLE REBELLE

L’illusion du bonheur perce le cœur de la belle
qui à tâtons conquiert la noble tourelle bleue.
De la douceur du refuge fusent les étincelles;
dans ses yeux translucides, épuisés et envieux.

La magie de l’instant ravive l’espoir
éteint par les nombreux obstacles dressés
sur la route sans fin en quête de savoir;
la bataille du courage serait-elle terminée ?

L’homme aux traits ridés, la bedaine bien pleine,
Admire son trophée; d’excitation il revit.
Sa richesse le confine dans un amour de peine.
La glace épaisse tisse un fort dont il est banni.

L’aventure prend fin pour la prisonnière du cœur
lorsque la liberté, l’étoile l’appelle.
Elle quitte le mécène sans aucune larme ni heurt
Car le lion n’attrape point la proie rebelle.
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HYMNE À L’AMOUR

HYMNE À L’AMOUR

Des années en quête de sens, en quête du MOI,
pléthore de rencontres d’un passé excitant.
J’ai obtenu mes réponses, fini les pourquoi?
L’assemblage du puzzle est ce vers quoi je tends.

Je ne crois pas en l’âme soeur, toutefois,
ton âme m’est connue, le sentiment d’entrevoir
une partie de moi en gestation, mon contrepoids;
tu es le ruissellement de lumière dans mon miroir.

En quelques mois, j’ai paré à toutes les ombres,
qui m’accompagnaient encore sur le chemin.
Le sentier de la vie dégagé, plus rien ne l’encombre,
s’annexe petit à petit au tien, main dans la main.

A deux nous franchirons le porche de nos destinées.
Libres, ayant intronisé nos propres repères.
Notre engagement est de nous aimer
pour que nos âmes, unies, à tout jamais, prospèrent.
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L’AMOUR

L’AMOUR

L’Amour n’est pas un sentiment unique.
Il est euphorie, joie, énergie
et ne s’inscrit pas au sein d’une Ethique
mais il est en toi jour et nuit.

Cueille le subtilement dans la nature florissante.
Inspire profondément son goût mielleux.
Tu devineras l’intensité de la flamme brûlante
qui se consume et rejaillit peu à peu.
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LA FIN DE NOTRE AMOUR LIBÈRE NOS DESTINÉES

LA FIN DE NOTRE AMOUR LIBÈRE NOS DESTINÉES

À travers l’océan de ton âme, j’ai lu l’histoire de l’humanité.
À la douceur de tes baisers, je me suis souvenue de notre origine.
En me heurtant à ta différence, j’ai refusé la conformité.
Ta créativité m’a bercée, et puis, éveillé la souffrance assassine.

Un cocktail d’émotions détonant, destruction d’une arme rouillée.
Une tempête nous a fait chavirer, et depuis nous cherchons le rivage.
La légende de nos corps marqués, les débris de nos mémoires dépouillées.
Désintégration de schémas transmis exorcisant enfin la rage.

Nos aventures parallèles se sont croisées aux confins de nos déséquilibres.
Pour atomiser l’édifice cruel dans lequel nous étions emprisonnés.
Nous avons dégainé les angoisses, tué la panique pour vivre libres.
Pour retrouver la foi en la vie et la générosité de nos destinées.
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LE CRI D’AMOUR

LE CRI D’AMOUR

La pluie et le violon pénètrent mon corps
las de toutes ces barrières du conformisme humain.
La liberté hurle sans fin par tous les pores
et la créativité coule dans les veines, le dessein.

La créatique de l’amour s’impatiente.
Donne moi les outils pour laisser s’échapper
le souffle d’imagination, mon âme en attente.
Que le miroir s’effondre ! La fin d’un tableau décroché.

Mon corps danse, la vibration exhale la passion.
Les émotions accumulées, la haine, l’amour,
la colère, berceau de la damnation,
la joie, porte du Nirvana. La nuit, le jour.

Je pose les premières pierres de ma destinée
dans laquelle tu m’accompagnes ; je te tire, tu sautes.
Les paupières tombent et le cœur gouverne l’énoncé,
les morceaux d’un discours qui se veut sans faute.